Qualidoc, label de chirurgiens ophtalmologues  Dr Mauricio Pinto, médecin ophtalmologiste, membre du label de chirurgie Qualidoc Skip to main content

chirurgie de la cataracte

L’opération de la cataracte est la chirurgie la plus pratiquée dans le monde et en France, avec près de 700 000 interventions chaque année. C’est une opération rapide et peu risquée qui permet de restaurer la vision en plaçant un implant artificiel dans l’œil.

Principes généraux

La cataracte correspond à une altération optique et/ou anatomique du cristallin, lentille de forte puissance située à l’intérieur de l’œil jouant un rôle important dans la vision
et l’accommodation chez le jeune (c’est-à-dire le passage de la vision de loin à la vision de près).

La cataracte touche toutes les personnes âgées : c’est le vieillissement de l’œil par opacification physiologique du cristallin. En effet le cristallin est une lentille située à l’intérieur de l’œil, qui est initialement transparente. Avec le temps le cristallin devient de plus en plus opaque, empêchant alors la transmission de la lumière jusqu’à la rétine. La cataracte est présente chez 50 % des personnes à l’âge de 60 ans, 70 % des personnes à l’âge de 70 ans.

Il existe différents types de cataractes :
— La cataracte nucléaire
(la plus fréquente, qui se manifeste initialement par une myopisation de la vue),
— la cataracte corticale
(qui est le plus souvent associée à un éblouissement et une photophobie la nuit),
— la cataracte sous capsulaire postérieure (qui concentre une opacité du cristallin en
arrière et au centre conduisant à une gêne visuelle majeure et rapide, surtout chez
les sujets jeunes)

Symptômes en lien avec une cataracte

Parfois le symptôme initial est une myopisation d’indice. Ensuite les signes cliniques sont une baisse de vision de loin, une diminution de la vision des contrastes,
un éblouissement nocturne (souvent lors de la conduite automobile de nuit).
Les symptômes sont le plus souvent bilatéraux et symétriques (sauf en cas de traumatisme unilatéral)

Diagnostic et bilan préopératoire

La consultation préopératoire :
Cette consultation comporte une mesure de la vision et un examen du fond d’œil.
Le chirurgien donne les explications nécessaires, convient du choix de l’implant
et répond aux questions du patient. La secrétaire du chirurgien donne le dossier de démarche opératoire au patient et fixe les rendez-vous d’examens complémentaires préopératoires, d’intervention et de contrôle postopératoires, en fonction des souhaits du patient.

Les examens complémentaires préopératoires :

Échographie pour vérifier l’état de l’œil en arrière de la cataracte,
avec biométrie de l’œil permettant le calcul de l’implant intraoculaire.

Biométrie optique pour réaliser le calcul de l’implant.

Topographie de la cornée permettant une analyse fine d’un éventuel astigmatisme.

Microscopie spéculaire évaluant la fragilité de la cornée.

OCT spectral et Rétinographie évaluant l’état de la rétine (macula)
et du nerf optique (dépistage du glaucome).

 

La consultation avec le médecin anesthésiste :

L’anesthésie lors de la chirurgie de la cataracte est réalisée grâce à l’instillation
de collyres anesthésique et éventuellement de sédatifs en intra-veineux (sédation).
La consultation d’anesthésie est réalisée par l’anesthésiste, au minimum 3 jours avant l’opération.

Chirurgie de la cataracte
Il n’existe pas de traitement médical (collyres, médicaments) pouvant guérir une cataracte.
En l’absence d’opération, l’opacification évolutive du cristallin pourra conduire à une diminution croissante de la vision, à une perte de votre autonomie et pourrait être source d’une élévation de la pression intra-oculaire.

La chirurgie de la cataracte se déroule en chirurgie ambulatoire sous anesthésie topique, un œil après l’autre, au bloc opératoire dans des conditions de stérilité stricte. Les deux yeux sont habituellement opérés à une ou deux semaines d’intervalle. L’opération consiste en une extraction du cristallin opacifié à l’aide d’une machine utilisant aspiration et ultrasons puis à le remplacer par un implant (à pouvoir réfractif équivalent) en arrière de la pupille, dans le sac capsulaire. Cette chirurgie se fait le plus souvent sans point de suture.

Les différents types d’implants
Plusieurs types d’implants oculaires sont disponibles, en fonction de votre amétropie et de vos besoins visuels. Nous nous adapterons donc, à votre œil pour choisir l’implant le plus adapté.

Tout est fait pour que la puissance résiduelle de vos lunettes soit réduite à un minimum. Beaucoup de patients n’en ont, finalement, plus besoin.

Le choix de l’implant qui vous sera posé se fera en tenant compte de nombreux critères : vos habitudes de vie, votre amétropie, vos maladies oculaires, vos attentes et exigences…

L’implant ne se dégrade pas et reste stable dans le sac cristallinien. Vous ne le sentirez pas.

Il s’agit de matériaux plastiques. Chaque formulation est propre à chaque fabricant. Ces matières garantissent une grande longévité de l’implant et une flexibilité suffisante pour pouvoir être plié et inséré dans l’œil. De même, la tolérance est excellente, puisque la matière est adaptée aux milieux liquidiens intra-oculaires.

— Les implants monofocaux
Ils corrigent la myopie et l’hypermétropie.
Lorsque l’œil est uniquement myope ou hypermétrope, seule une correction sphérique est nécessaire ; l’implant choisi est de type « asphérique ».

— Les implants toriques
Ils corrigent l’astigmatisme.
S’il existe un astigmatisme cornéen important, votre chirurgien choisira sans doute un implant dit « torique », dont la puissance varie en fonction d’un certain axe
de rotation.

— Les implants multifocaux
Ils corrigent la vision de loin et de près (la presbytie).
Certains implants permettent de corriger la presbytie et vous permettent de voir
de loin comme de près. Il s’agit d’une chirurgie, qui occasionne un surcoût, puisque le prix de ce type d’implant est plus élevé. Différentes contraintes et limites existent en fonction de la technologie présente dans chaque implant. Votre ophtalmologiste vous exposera les avantages et inconvénients, le cas échéant.
Les implants à profondeur de champ – Ils permettent de conserver une vision intermédiaire.